LE GLAÏEUL
A travers les lourdes tentures du palais romain,
la jeune Patricia avait entendu le sombre complot
qui visait son père,le premier consul.
Les membres glacés d'effroi,elle avait écouté les conspirateurs indiquer l'endroit où se trouvaient une vingtaine d'épées destinées,la nuit suivante à armer des mains mercenaires.Alors,sur la pointe des pieds,Patricia se retira en jurant sur la tête des dieux de sauver son père.
Tous le jour,aidée d'une suivante,la jeune fille cueillit des fleurs et encore des fleurs.
La nuit venue,une vingtaine de soldats se dirigèrent sans bruit vers la cachette.
* Ah!..çà fit l'un d'eux,nous nous trompons d'endroit,cherchons ailleurs
Et ils s'en furent.
En effet,sous leurs yeux s'étalait,au lieu et place des armes promises,une immense gerbe de clochettes roses et rouges aux feuilles raidies,si raidies qu'en prêtant meilleure attention,un œil avisé eût pu reconnaître certaines épées destinées à un certain meurtre
Arlette de PITRAY
Encore une belle histoire
c'est vrai que les feuilles de GLAÏEUL
ressemblent à des épées,il fallait y penser.... |
Joli toile , le Glaieul est ma fleur préferée
RépondreSupprimerCe texte est bien beau !
Bises